La pointe prend des airs de fin du monde
Visibilité nulle, soleil voilé, ciel et mer gris plomb, aujourd’hui la pointe prenait des airs de fin du monde. Ambiance post-apocalyptique un peu comme dans le roman « la Route » de Cormac McCarthy . Je n’ai croisé que quatre survivants : deux hommes, une femme et un bébé. Pardon j’oublie le chien. Un condensé d’humanité. Assez pour faire un monde. Je délire un peu histoire de te donner le goût de lire le fabuleux bouquin de McCarthy. Je te donne le résumé copié sur Wikipédia : Un cataclysme inconnu a dévasté le monde. Des incendies géants ont ravagé les villes et les campagnes tandis que la faune a disparu. Ce qui ressemble à un hiver nucléaire masque en permanence le soleil et des cendres recouvrent le paysage. L’humanité a presque disparu, les quelques survivants se terrent tels des bêtes ou, ayant apparemment régressé, pratiquent le meurtre et le cannibalisme. Dans ce décor apocalyptique, un père et son fils, que l’auteur ne dénommera jamais autrement que « l’homme » et « le petit », errent en direction du sud, leurs maigres possessions rassemblées dans un chariot …