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Le Cap Ferrat Stars et paillettes, Le Cap Ferret Familles et digital détox.

Marion Cotillard & Guillaume Canet, Audrey Tautou, Gilles Lelouche, Pascal Obispo, Philippe Starck, pas besoin de savoir compter, tu captes vite. Les stars sur la presqu’île, y’en a plus que de points sur mon permis mais moins que de kilos sur ma balance. J’ajoute les vedettes locales Benoît Bartherrote, Joël Dupuch, les figures de la télévision Nicolas Canteloup, Bernard Montiel, Bataille et Fontaine. L’ensemble fait à peine une équipe de foot.

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La preuve, quand l’Express titrait « Le Cap Ferret, les maisons de Stars », une seule photo : la villa de Pascal Obispo. Juste un sujet marronnier pour vendre du papier même pas recyclé.

Certains magazines confondent Cap Ferret et Cap Ferrat, grave erreur. La presqu’île c’est très Côte Ouest, un repaire de bobos et pas vraiment le rendez-vous de la Jetset. Imagine la journée d’une star. Le boulevard de la plage mesure quelques centaines de mètres. Pour y briller tu dois faire trois fois le tour avant de te poser à la terrasse de Frédélian. Quatre places en quasi terrasse pour garer ta belle voiture vintage ou ton roadster. Pas vraiment la croisette. Le port de la Vigne accepte des bateaux d’une longueur maximale de 7m50. Y amarrer un Yacht ? No Way. Le jour : pas de paillettes, pas de stilettos, pas de champagne party sur la plage. Ici, on est pêche au Bar ou pique-nique huîtres & rosé bien frais au banc d’Arguin. Le soir, le restaurant hype, le Sailfish, ferme à deux heures du matin. Juste le temps de quelques cocktails et d’un aller-retour sur la piste. Aucune chance de croiser Paris Hilton ou David Guetta. Pour danser jusqu’au bout de la nuit, il reste deux boites de nuit fréquentées par les ados, adultes tolérés si accompagnés.

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Pas cool le Ferret ? Si, très cool, calme, sauvage. Un petit monde fait de villages de pêcheurs authentiques et photogéniques, de cabanes en bois pour robinsons hypes et de villas familiales éclectiques. On y vit en tribu, celle des cousins qui squattent la villa de bonne maman ou celle des copains qui louent une cabane Bartherotte pour une semaine en mode digital détox. On y vit pieds nus entre bassin et océan au rythme du marché le matin, de la plage l’après-midi et des apéros huîtres le soir. On y cultive un art de vivre un rien bohème, un mix de Californian dream et de Figaro Madame, pas de quoi affoler la presse people.

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