Mois: octobre 2015

Erosion du littoral au Cap Ferret, les images du jour

L’hiver au Cap Ferret, les tempêtes sont rudes. Les vents violents combinés à la houle qui entre dans le bassin soulèvent les vagues. Elles viennent mourrir sur les ouvrages de protection et inondent les parties sans défense. Voici en images une illustration de la fragilité de la presqu’île et des menaces liées à l’érosion. Vent du sud, forte houle, marée montante et gros coefficient, ce sont les quatre facteurs déclenchant pour une submersion du littoral. Aujourd’hui nous avons un coefficient de 108,  des vagues de 2,80 mètres et marnage de 4,20 rien de grave juste un rappel à l’ordre des éléments. Les dégâts sont mineurs mais tu comprends le travail de sape de chaque grande marée. Les vagues passent au dessus des perrés, ces édifices de pierres construits et entretenus par les propriétaires riverains. L’eau en se retirant creuse derrière les ouvrages et ronge un peu plus à chaque fois. Demain, l’homme consolidera, comblera les fissures. Cela tiendra jusqu’à une prochaine tempête.

Balade d’automne sur le bassin 

En octobre, tu navigues en duo à la recherche d’un spot tranquille pour une sieste au soleil. L’idée c’est de se bouger dès que les conditions optimales sont réunies. Ciel clair, vent nul et zéro clapot, là c’est jackpot. Tu plantes les enfants devant la console. Tu attrapes un kit après-midi réussie : une couverture pour se glisser au chaud, des fruits, des Kinder Bueno et du coca pour le goûter et hop tu files au port de la Vigne. Embarque rapidement pour une déambulation le long des rives du bassin. Peu de bateaux aux corps-morts, la vue sur les belles premières lignes est bien dégagée. Compare les styles : contemporaines en bois, béton des années soixante dix et basquaises des origines. A Piraillan, tu obliques vers l’île aux oiseaux, les maisons tchanquées. Pose toi un moment au milieu du bassin, profite des dernières belles journées pour une sieste au soleil. Tous les deux, câlins sous la couverture, la température monte gentiment. Cool, on est bien.

Fausse note, le soft polar de Guy Rechenman

Fifty Shade of Grey a lancé la mode du soft, tu restes dans la tendance avec la deuxième enquête d’Anselme Viloc, le flic de papier. Dans le bouquin, la violence est contenue, le crime reste propre. Nul besoin d’être trop hot pour captiver son lecteur même si Fausse note reste un vrai roman à suspense. L’auteur le dit lui même, son flic fait face à Une sacrée tension, deux morts et pas de vieillesse, deux disparus retrouvés saufs, sains, on verra plus tard, le tout en l’espace d’un quart d’heure, un record du monde dans la spécialité, ça mérite le Guiness Book. A moins de déterrer en plus une momie de pharaon égarée dans le coin, on ne peut guère faire mieux. Tu t’attaches facilement au héros, un doux homme épris de justice, un peu égaré dans le monde de la PJ. Je lui ai cherché en vain des ressemblances avec l’auteur; Guy Rechenman n’a pas cédé à la mode des romans intimistes. Au physique déjà les deux hommes diffèrent Ansèlme Viloc est un petit …