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Le Cap Ferret en avril

Avril au Cap Ferret, c’est la promesse d’un voyage. La presqu’île est magnifique, les couleurs sont sublimes et les plages offrent un formidable terrain de jeu pour nos balades en amoureux. Laurence de Calan l’a parfaitement mise en scène dans une très bel article du magazine Côté Ouest de ce mois. Elle a eu la gentillesse de citer mon roman dans ses coups de coeur. Je l’en remercie infiniment. Le livre est toujours à la maison de la presse du Cap Ferret. J’y serai le samedi 20 avril pour échanger avec ceux qui partagent avec moi la passion Ferret.

Ouvrir la Villa du Cap Ferret

Les vacances d’octobre commencent vendredi prochain et cette année, je dois préparer la villa pour Mamie. Elle n’est pas en forme. Je suis bordelaise, je suis la plus proche, la tâche m’en incombe, c’est une évidence. Je n’ai pas pu refuser. Quand j’ai raccroché après son appel, j’ai d’abord pensé me décharger sur un service de conciergerie. Avec l’arrivée massive des parisiens et des étrangers sur la presqu’île, l’offre a explosé. Aujourd’hui, on peut déléguer l’ouverture de sa maison de vacances. Ils prennent tout en charge, le jardin, le ménage et peuvent même remplir le frigo. J’étais assez tenté. Et puis j’ai réfléchi. Une maison se prépare avec amour. La villa, c’est notre refuge, notre cocon. Pas question de laisser à une autre la responsabilité d’accueillir la famille. Chez Mamie*, c’est le Ferret d’hier, grand terrain boisé et maison fatiguée. Elle ne plairait pas aux nouveaux arrivants. La décoration est démodée, les chambres sont petites, on se partage les deux salles de bain et il n’y a pas de piscine. Il n’y a pas de …

Novembre au Cap Ferret

La pointe retrouve ses airs de bout du monde, une forêt de pins et d’arbousiers livrée aux écureuils. Le matin au réveil, les parfums de terre humide, ont remplacé l’odeur de sève chauffée au soleil. Dans les rues non goudronnées des 44 hectares, les rares cyclistes découvrent les joies du chemin de sable en automne, une sorte de piste barrée en nombreux endroits d’immenses flaques d’eau qui transforment la balade en rallye tout terrain. On pourrait croire les lieux totalement rendus à la nature si la solitude n’était troublée par les bruits des travaux d’hiver. Dès le début de l’automne, les constructeurs se mobilisent pour bâtir de nouvelles maisons avant la saison d’été. L’activité reste très soutenue, déconnectée du marché immobilier du reste de la France. Dans chaque rue, un permis de construire s’affiche, un chantier commence. Au départ, on voit les pins tomber, le sol éventré pour les fondations et très rapidement arrivent en kit les éléments murs et charpente en bois. Le gros oeuvre avance très vite. Il faut quatre mois pour monter …

Dimanche je te quitterai.

A la jetée Bélisaire, Je prendrai la navette de 16 H30 pour Arcachon. Je gagnerai la gare, puis le TGV de  17H19 vers Paris. Tu m’embrasseras à pleine bouche dans la file d’attente qui mène au ponton d’embarquement. Tu murmureras « sois sage » à mon oreille. Tu m’enlaceras jusqu’à l’indécence de ces adieux partagés avec ceux qui se quitteront ce jour là. Je ne me retournerai pas La passerelle franchie, je resterai debout à l’arrière du bac. Le bateau s’éloignera, Je n’agiterai pas le bras. Mais j’emporterai avec moi le souvenir de nos vraies vacances : les petits matins à regarder le soleil se lever sur la dune du Pyla, nos selfies au sommet du phare du Cap Ferret, nos cris, nos rires dans les vagues de l’océan, les odeurs de pins chauffés au soleil, les dunes blanches que tu manges dans ma main, nos soirées à l’Ultrabrut, tes yeux qui brillent quand tu me regardes, tes mains devenues pressantes et nos câlins dans ta cabane en bois.  

En manque, elle retourne au Ferret

J’ai craqué. Plus envie de la routine de la rentrée. Jeudi j’ai volé une journée pour aller seule au Ferret. D’abord il y a le plaisir de rouler un peu trop vite sur la 4 voies quasi déserte en surveillant les tuniques bleues. Puis le bassin quand on arrive au détour de claouey Ensuite les odeurs de pin qui reviennent dans la route du truc vert. Enfin mon Ferret…. une grande bouffée de bonheur pur. Le soleil pour me punir de ma paresse automnale a tardé mais ensuite quel bonheur. Sur la plage quais déserte, 3 mamies, 2 papis : vivement la retraite. Quelques jeunes en bandes, garçons ou filles, sans doute des étudiants. Des jeunes couples avec bébé. On se sourit . On partage un secret. Celui de connaître les bonheurs du mois de septembre. Le bain est un délice, un délassement du corps et de l’esprit.        Le soleil ne brûle plus mais caresse la peau. Le sable glisse entre les pieds nus. Le ron-ron des moteurs de bateau comme un …